Congrès du Ps, nouveau chef, faux changement!

P3 PSLe PS a pris une claque à la présidentielle et aux législatives de 2017. Les trahisons incessantes du PS depuis des décennies ont fini de mettre le PS en lambeaux et ont fait fuir la plupart de ses militants.

L’idée d’une « renaissance » autour de leur nouveau secrétaire Olivier Faure était la seule option possible pour ceux qui sont restés aux PS. Le nouveau leader a toujours été un proche collaborateur d’ Hollande. Olivier Faure tente de démontrer que les débats dans le PS ont toujours existé et qu’il aurait à plusieurs reprises essayé d’éviter les prises de position anti-populaire d’Hollande /Valls. Pour autant, il ne remet pas en cause les multiples cadeaux faits au MEDEF, ni l’autoritarisme du 49.3 de la loi Macron et la loi Travail. Ce « nouveau » PS a déjà commencé à entreprendre des zigzags politiques.

Article publié dans l’Egalité 189

En un an, il est passé d’un soutien critique à Macron, à l’abstention du vote de confiance au gouvernement, puis à une opposition caricaturale. Le PS, aujourd’hui, fulmine la politique de droite du gouvernement, pourtant, il a mené exactement la même pendant cinq ans. Les cadres du PS essaient de surfer sur le mécontentement populaire dirigé contre Macron et son monde, tout en disant qu’ils n’avaient pas su le faire lorsqu’ils dirigeaient le pays.

Au congrès, la prise de position du PS sur les questions internationales est de même nature guerrière que sous Hollande promouvant l’intervention armée au Mali, en Centrafrique, au Niger et à travers le soutien de l’attaque française en Syrie. On retrouve cette sigature PS dans le mouvement de Hamon, Génération.s, qui s’est aussi prononcé pour les frappes. Sur le bilan de l’échec des « socialistes », ils cherchent à faire croire que le gouvernement a été déstabilisé par le terrorisme fondamentaliste international.

N’ayant plus le soutien de la grande bourgeoisie car ayant accumulé trop d’opposition massive contre lui, le PS a organisé son congrès à Aubervilliers en Seine-Saint-Denis, pour faire croire qu’il s’identifie aux classes populaires. Mais au fond, il ne garde plus comme seule raison d’être que les intérêts des super-riches. Il lui sera difficile de se relever.

Par Mathieu