Chapelle Darblay Grand-Couronne (76) : non à la fermeture du site !

received_178748500198314Ce mardi 28 janvier 2020, les craintes se sont confirmées. La commission industrielle de la préfecture a annoncé la fermeture du site sous 5 mois c’est à dire fin juin 2020. Le patron du géant du papier UPM abandonnant le site après avoir engraissé ses gros actionnaires ! Et ce sont 246 emplois qui sont menacés. Ça suffit ! Les travailleurs se sont organisés pendant 3 jours à partir du 13 janvier dernier, bloquant totalement l’usine pour exiger des réponses. Il va falloir recommencer, la mobilisation est à l’ordre du jour ! L’entreprise produit 30 % du papier recyclé de France. Dans un contexte où l’environnement et l’écologie sont des priorités vitales, l’usine est d’autant plus un enjeu social et économique. Assez que les gros actionnaires décident de notre vie, de nos emplois et détruisent l’environnement !

Juste à côté, la fermeture de la raffinerie Petroplus (ex-Shell) à Petit-Couronne, il y a quelques années, doit rester dans nos mémoires. Il ne sert à rien d’espérer un repreneur si la multinationale qui tient le site a décidé de le fermer (en faisant croire qu’elle voudrait le vendre).

Sauver les emplois et l’activité

L’usine doit être réquisitionnée. et nationalisée sous le contrôle et la gestion démocratique des travailleurs qui sont les mieux placés avec la population pour savoir comment et combien produire. Il n’y a rien à donner en contrepartie à UPM !

Et il faut être à la hauteur de l’enjeu pour l’environnement et l’emploi. La nationalisation est la seule solution qui peut permettre à l’outil de travail de rester utile pour la population et les travailleurs. Alors qu’on parle tout le temps d’économies de ressources, de recyclage, il faut un grand service public du recyclage dans lequel l’usine de la Chapelle Darblay serait intégrée pour recycler le papier. Ce ne sont pas les taxes pseudo écologiques et les fermetures d’usine qui permettront de lier le social et l’écologique. C’est en arrachant des mains de ces rapaces capitalistes des usines comme la PapChap’ qu’on sauvera les emplois et qu’on réorganisera la production de manière démocratique pour satisfaire les besoins de toutes et tous et respecter l’environnement.

Leïla Messaoudi