Assez de se faire piller pour donner aux riches! Pour une révolte de masse contre Macron!

unePlus d’1,5 € le litre de carburant, hausse des prix du gaz, hausse de la CSG… Le coût de la vie est de plus en plus élevé et les salaires, minima sociaux et pensions de retraite n’augmentent pas ! N’importe quel travailleur qui fait 100km par jour pour le boulot avec un diesel paiera entre 15 et 20€ de plus par semaine. Si on rajoute à tout ce qui a été perdu depuis que Macron est au pouvoir cela fait beaucoup.

Ce pourquoi nous nous battons ? La première des revendications est bien celle du blocage immédiat des prix. C’est d’autant plus évident que les profits de Total et Shell sont respectivement 5 et 4 milliards de profits par an et que Macron et Philippe comptent bien poursuivre la hausse des prix du carburant. En réalité, il faut se battre pour que nos salaires, minima sociaux, pensions de retraites soient indexés sur le vrai coût de  la vie en y incluant le coût du carburant.

Se battre contre la cherté de la vie: une revendication du mouvement ouvrier !

Les raisons de la colère sont là et elles sont tout à fait justifiées. Et c’est tout cela qui explique le succès sur internet de la journée de blocage du 17 novembre 2018. Si elle est basique, cette revendication n’en est pas moins légitime. Ni la forme, ni la date ne sont un problème. Mais c’est l’absence de contenu et le lien avec la politique de Macron qui manque. Mais ce manque de stratégie et d’une politique des syndicats et de la gauche pour combattre le gouvernement ne fait pas seulement défaut sur la question de la hausse des prix du carburant. C’est aussi le cas lorsqu’il s’agit de donner des suites et des perspectives aux mobilisations syndicales comme celle du 9 octobre dernier. Tout ceci permet à toutes les forces populistes de s’engouffrer dans cette brèche :des petits patrons réclamant des allégements de frais à la droite et l’extrême droite.

Mobiliser sur nos bases

Répondre à la revendication de mettre un coup d’arrêt à la hausse du carburant est une obligation pour toutes les forces politiques et syndicales de gauche en France. Il serait très positif que tant lors de semaines comme celle du 12 au 18 novembre qu’à d’autres moments et sur toutes les questions touchant à la qualité de vie et à la baisse de nos moyens d’existence, les syndicats et la gauche se mobilisent sur cette question, organisent des actions et des heures d’information dans les lieux de travail. C’est comme cela qu’on pourra avancer et contrecarrer la tentative de récupération de la colère contre Macron par la droite et l’extrême droite !

Jeunes, travailleurs avec nos propres pancartes et slogans ; indexation des salaires sur l’inflation, carburant compris, réquisition des profits des Multinationales pour financer les transports publics, augmentation des salaires et des retraites !