Pour une lutte déterminée de tous les secteurs contre le gouvernement PS-MEDEF

Journée de grève du 9 avril 2015. Des dizaines de milliers de salariés étaient venus manifester à Paris. Et dans de nombreuses entreprises, des luttes pour les salaires et les conditions de travail se produisaient
Journée de grève du 9 avril 2015. Des dizaines de milliers de salariés étaient venus manifester à Paris. Et dans de nombreuses entreprises, des luttes pour les salaires et les conditions de travail se produisaient.

Les travailleurs ont essayé de résister ces derniers mois aux plans du Medef et du gouvernement: grève interprofessionnelle le 9 avril, grèves des hospitaliers et de l’Éducation en mai et juin derniers, grèves des postiers dans de nombreux endroits, luttes contre les licenciements, des dizaines de grèves dans les entreprises privées pour l’augmentation des salaires. Et c’est juste car si on les laisse faire, si on n’arrive pas à stopper toutes ces attaques, les conditions de vie seront encore plus misérables. L’exemple de la Grèce montre de quoi les capitalistes sont capables. N’acceptons plus qu’une petite minorité de riches accumule des fortunes hallucinantes tandis qu’une pauvreté de masse s’installe et s’accroît !

Donc ce ne sont pas la volonté, la combativité et la colère des travailleurs qui manquent. Mais l’absence d’une stratégie et d’une orientation combative des directions syndicales laisse en grande partie aujourd’hui ce gouvernement de combat contre les travailleurs sans réelle opposition dans la rue. Et il est temps que cela change ! Il est temps que nous construisions un mouvement de tous ensemble pour les faire reculer, pour gagner sur nos revendications. C’est vital !

Travailleurs, chômeurs, jeunes et retraités tous en grève et en manif le 8 octobre

La CGT, Solidaires et la FSU appellent à une journée de mobilisation interprofessionnelle le 8 octobre. Il faut que cette journée interprofessionnelle devienne une grève de tous les secteurs, public et privé avec des arrêts de travail et des manifestations de masse partout. Il faut que ça claque, que notre colère s’exprime. Dès maintenant, une vraie campagne de mobilisation dans tous les secteurs, dans tous les lieux de travail, mais aussi dans les quartiers populaires est nécessaire.
Cette mobilisation pour le 8 octobre doit s’appuyer aussi sur toutes les mobilisations qui vont avoir lieu en septembre: lutte contre les licenciements, grèves dans les services publics, grève nationale dans l’Éducation le 17 septembre. Des revendications communes à tous les travailleurs doivent être au coeur de cette mobilisation: augmentation des salaires, zéro licenciement, pour des services publics de qualité avec embauche massive du personnel, non à la précarité et non à la chasse aux chômeurs, abrogation de toutes les lois passées ces derniers temps: loi Macron, pacte de responsabilité,…Une telle journée doit faire mal aux profits des capitalistes en bloquant l’économie et la circulation des marchandises, et doit montrer ainsi la force des travailleurs en lutte collective. Une telle journée massive marquera le coup, mais doit appeler une suite pour faire reculer le gouvernement PS-MEDEF !

Pour un mouvement d’ensemble jusqu’à satisfaction de nos revendications !

Le 8 octobre doit être le point d’appuis pour un mouvement d’ensemble jusqu’à la satisfaction de nos revendications. Si le 8 octobre au soir le gouvernement et les patrons ne lâchent rien, nous non plus, nous ne devons rien lâcher et nous construire une riposte à la hauteur des attaques. Au lieu de se contenter d’une grève journée interprofessionnelle de temps en temps sans le moindre résultat, il faut taper plus fort. Il est urgent de construire un mouvement de masse prolongé avec un véritable plan de lutte qui détermine le calendrier et les luttes à mener (grèves, blocages, manifestations). Dans les syndicats, notamment dans la CGT, on doit défendre un tel plan de lutte qui donnera cette perspective d’un mouvement d’ensemble aux travailleurs et qui pourra contrer la «stratégie» des directions syndicales des journées de grève isolées, sans lendemain.

Mobilisons dès maintenant pour le 8 octobre et discutons dans nos lieux de travail, dans les assemblées générales des syndicats, là où nous habitons de la nécessité d’une lutte déterminée pour faire reculer le gouvernement et les capitalistes !

Par Olaf van aken