Les intermittents du spectacle luttent au-delà du décret

intermittavignon

Une partie des soirées et des festivals est en passe d’être annulée cet été. Ce n’est pas la responsabilité des intermittents mais bien celle du Medef, du gouvernement et des syndicats qui ont signé le décret. Les intermittents continuent leur grève et ils ont raison. C’est par des votes que les intermittents décident de se mettre en grève, c’est un choix collectif. Faire grève en plein été pourrait pourtant avoir de lourdes conséquences pour eux, car ils risquent de perdre leur statut, et par conséquent leurs droits d’i

ntermittent du spectacle. L’intermittence compense le travail non payé. Par exemple: le montage, le démontage des techniciens, les répétitions des artistes.

D’après le décret, à partir du 1er juillet, leurs salaires et leurs indemnités chômage vont baisser d’au moins 50 € par mois (à cause de l’augmentation des cotisations sociales). Un délai de plus d’un mois, sans aucune indemnisation chômage, leur sera désormais infligé bien qu’ils aient acquis leur quota d’heures de travail. Cela équivaut en moyenne à 1500 € de moins par an.

Si le régime accuse un déficit i mportant c’est à cause du recours massif à l’intermittence des patrons de l’audiovisuel qui a progressé ces dernières années pour qu’une partie des salaires des employés soient payés par l’assurance chômage !

Retrait de la nouvelle convention Unedic! Face à l’augmentation du chômage et de la précarisation du travail nous devons mener une lutte d’ensemble. Nous avons tous droit à un travail qui permette de vivre !